Resident Evil Requiem
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 Pour l'amour de Dieu

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Moréa Doloniac
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Moréa Doloniac


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MessageSujet: Pour l'amour de Dieu   Pour l'amour de Dieu I_icon_minitimeJeu 10 Mar - 22:52

Allez diable savoir ce qu'elle faisait là ...

Le manque de sommeil, le silence de sa chambre bien trop pesant peut-être ... Moréa s'était tout simplement réveillé au beau milieu de la nuit, se retrouvant dans l'incapacité de se rendormir. Elle avait beau s'être tournée et retournée dans ses draps, le sommeil s'était enfuit vers de meilleures aspirations, la laissant là, dans son lit, les yeux grands ouverts. La demoiselle n'ayant pas fermé ses volets un peu plus tôt, elle pu observer la lune en son croissant et sa splendeur. Elle avait connu l'astre à son arrivée sur Terre. Un cercle blanc qui n'avait pas grand intérêt jusqu'à ce qu'on lui en conte les histoires et autres fabulations... Le blanc s'était alors transformé en argent sous ses yeux, et ses cratères prirent un sens mystique et triste. C'était impressionnant à quel point la beauté pouvait vous apparaitre à partir d'une poignée de mots.

Les minutes s'étaient égrainées ainsi sans qu'elle ne bouge, sa poitrine se soulevant à peine sous le rythme de sa respiration. Une heure avait passé avant qu'elle ne se redresse, rejetant les draps pour sortir du lit. Ses pieds avaient fait grincé le parquet alors qu'elle avait approché de la fenêtre. Le corps drapé dans une longue chemise de mousseline blanche, elle avait pourtant chaud. La sorcière passa ses mains sur ses bras, sentant sa peau brûlante sous ses doigts. Sans un mot, sans un bruit, elle se glissa hors de sa chambre. L'appartement dans l'obscurité, elle se déplaçait sans but réel, vit le plaid noir sur le canapé, c'est à peine si elle se pencha pour l'agripper, continuant sa marche. Elle traversa toute la pièce ainsi, trainant le plaid dans son sillon. Près de la porte, une paire de ballerines que ses pieds enfilèrent avec habitude. Sa main se posa sur la poignée, la tourna. Moréa sortit de sa demeure, dévalant les escaliers sans bruit toujours. Elle était discrète, une qualité comme un défaut.

Son appartement se situait non loin de la forêt, un détail qui lui avait complètement échappé lors de son acquisition. Une fois dehors, la demoiselle jeta le plaid sur ses épaules et se mit en marche vers la masse végétale. Elle ne croisa personne sur son chemin pour se demander ce qu'elle pouvait bien fabriquer à une heure aussi tardive, dans une pareille tenue, dehors. Le mois de Mars se faisait plus doux, on pouvait presque sentir le Printemps se rapprocher.
Ses pas se faisaient seuls, leur propriétaire laissant son esprit vagabonder de-ci, de -là... Elle avait l'habitude de venir en ces lieux, c'était toujours tranquille dans cette partie. Certes il y avait toujours deux ou trois couples dans le coin, mais plus on s'enfonçait dans l'ombre de cette verdure, plus le silence qui y régnait était agréable. Moréa aimait particulièrement cet endroit. Ses doigts frêles caressaient l'écorce des arbres, sans les effrités, sans un bruit. Ses pas étaient légers et délicats, c'était à peine si elle dérangeait la nuit.
L'air se fit plus pur dans ses poumons, elle leva les yeux, ne voyant plus la lune que par intermittence, entre les feuilles de ces centenaires. La rêveuse quittait le silence oppressant pour un silence vivant. Le vent soufflait doucement, faisant voleter à peine ses longs cheveux. Elle resserra son plaid autour de ses épaules et s'arrêta devant le plus vieil arbre de la forêt. Elle en admira la beauté, se plu à lui faire une révérence dont la grâce ne pouvait être égalée.
Toujours aussi doucement, elle s'avança vers le tronc, contre lequel elle se blottit comme pour entendre son cœur.
Son imaginaire l'inventa, ce cœur qui vrombissait sous l'écorce rugueuse. Un signe de vie, la vie pure et simple sans vices ni conflit... le bonheur, le Paradis auquel elle aspirait tant pour la Terre... Car telle était la mission qui lui avait été confiée.

Mais très vite, la belle ouvrit ses yeux d'amande. Une présence étrangère à la forêt se faisait sentir ... un danger potentiel.
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Damon Salvatore
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MessageSujet: Re: Pour l'amour de Dieu   Pour l'amour de Dieu I_icon_minitimeMer 6 Avr - 19:55

Le beau prince des vampires ne regrettait à aucun moment d'avoir libéré les sorciers de leur enfer à eux, à savoir les limbes de la Terre là ou le terrible roi Crianos, son grand-père non biologique vu que son vrai grand père était Satan, les avait enfermés. Il y avait de très jolies petites anges parmi eux et puis il y en avait tout plein qui étaient bien méchants comme Damon les aimait. Parmi eux, un de ses meilleurs amis, le terrible Elijah qui en plus d'être presque aussi beau que le prince des vampires, était très vilain tout plein! Ils s'étaient tout de suite très bien entendu et maintenant, ils passaient pas mal de temps ensemble, s'amusant à torturer des humains mais aussi des lycans et parfois même d'autres sorciers. Et puis il y avait Balthazar, le maître de tous ces anges qui était un être comme Damon n'en avait jamais vu. Droit, avec un sens de l'honneur incroyable, et très impressionnant aux yeux du prince. Il lui rappelait un peu lui-même avant qu'il ne devienne aussi méchant et sadique… Etant donné qu'il les avait libéré, la plupart des sorciers étaient gentils avec lui, ayant presque peur qu'il ne décide de les renvoyer là d'ou ils venaient mais il n'en était pas question. C'était un peu une mission que la défunte mère de Damon lui avait confié après sa mort alors il n'allait pas trahir sa promesse. Il s'était déjà un peu engueulé une fois avec un sorcier mais il s'était tellement fait massacrer par eux et leur foutus pouvoirs que cela lui avait fait passer l'envie de les chercher de trop. Bien entendu, il avait finit par se venger et de manière très violente. Il avait tranché la main qui portait la bague de l'ancien ange et ensuite, il l'avait vidé de son sang avant de l'achever en lui arrachant le cœur. C'était tellement bon qu'il en salivait encore rien qu'en y pensant. Le sang de sorcier rendait tellement fort qu'il avait du mal à croire que c'était possible. Mais bon, il ne devait pas non plus tous les tuer, là il avait simplement profité d'un moment d'inattention pour avoir une revanche bien très bien mérité. Après ça, il se rappelait avoir tenu tête à une dizaine de lycans qu'il avait écrasé sans le moindre effort et sans avoir été blessé une seule fois… Ces histoires d'anges ce n'était donc pas des conneries et c'était dommage qu'il ne puisse pas faire des réserves de leur sang. Mais il n'était pas vraiment persuadé que Balthazar serait très content de l'apprendre et encore moins qu'il pactisait avec celui qui était passé du statut de protégé personnel de Balthazar à ennemi numéro un du maître des anges… Alors il essayait de faire en sorte de faire le moins de vagues possibles et pour cela, il les aidait de son mieux. Aussi, quand il n'avait vraiment rien d'autre à faire, il essayait de croiser Balthazar afin de voir si celui-ci avait des plans pour laminer Lestat et Vlad Salvatore, autrement dit le roi des vampires et celui des lycans. Les sorciers étaient le seul moyen pour lui d'obtenir enfin sa place sur le trône des vampires. Ensuite, il éradiquerait les lycans comme il l'avait convenu avec Balthazar qui laisserait ses meilleurs vampires en vie à conditions qu'ils laissent les bons humains tranquilles… Quand on y réfléchissait bien, c'était tout bénéfs pour tout le monde et chacun y trouvait son compte. Il n'était malgré tout pas trop sur que Dieu et Satan approuvent mais vu qu'ils ne se souciaient plus des problèmes de la Terre, qu'ils aillent se faire voir!

Le vampire était en train d'assouvir un besoin tout à fait naturel chez l'homme, en compagnie d'une très charmante jeune femme. Je vous arrête tout de suite bande de pervers, il ne lui fait rien d'autre que de boire son sang. Une fois le corps vidé jusqu'à la dernière goutte, le prince laissa le cadavre de la jeune femme s'effondrer au sol, rejoignant ainsi ceux du reste de sa petite famille. Le prince les avait tous massacré sans le moindre remord: le père, la mère, la fille, le fils cadet, et la fille aînée qu'il avait finit en dernier car elle était de loin la plus plaisante et son sang était le plus délicat. Et oui, plus une nana est belle à regarder et plus son sang est succulent! Cela, il l'avait vérifié à de très nombreuses reprises au fil du temps et ça ne ratait jamais… Sauf quand la jeune femme était une fumeuse ou une alcoolique finie et dans ce cas là, Damon devait tuer deux fois plus pour oublier la saveur immonde du goût. Il observa son chef d'œuvre et il finit par sortir de la maison de la famille dont il ferma la porte. Quelqu'un finirait bien par essayer de les joindre… et puis au pire, les voisins sentiront l'odeur de décomposition et ils alerteront les autorités. Pas de soucis à se faire. Maintenant qu'il était remplit de sang et donc de forces, le vampire choisit d'aller en direction de la forêt, sachant pertinemment que c'était un des lieux de prédilection des lycans, espérant bien entendu tomber sur un ou deux d'entre eux histoire de finir cette soirée en beauté… Oui, il avait toujours envie de se battre avec tout et tout le monde… Mais c'était ce qui était tellement plaisant chez lui non? Il entra donc dans la forêt et il chercha durant de longues minutes quelqu'un, ne serait-ce qu'une présence mais il n'y avait personne. Pas un oiseau ne chantait et s'il avait été un humain, il aurait trouvé cela très étrange… Mais comme il était Damon, il trouvait cela trop marrant! Il s'immobilisa donc et il chercha un bruit, n'importe quoi. Grâce à son ouïe de vampire ultra-fine, le jeune homme entendit des bruits de pas et de respiration pas loin de lui. En un éclaire, il arriva non loin de l'endroit ou se trouvait une charmante jeune femme, un ange qu'il avait libéré lui semblait-il d'ailleurs… Comment s'appelait-elle déjà? Rooo… Elle était une de celles qui avaient retenu l'attention du grand dragueur qu'il était… Il sortit donc doucement de sa cachette, faisant en sorte qu'elle l'entende. Il leva les mains l'air innocent tout en lui adressant un petit sourire charmeur dont il avait le secret.

Ce n'est que moi… Moréa si je ne m'abuse? Je sais pas si tu te rappelle, je suis Damon Salvatore…

Il eut un petit sourire, cela venait tout juste de lui revenir et il était fier de lui.

Qu'est-ce que tu fais seule ici? Je peux me joindre à toi?
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Moréa Doloniac
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MessageSujet: Re: Pour l'amour de Dieu   Pour l'amour de Dieu I_icon_minitimeMer 6 Avr - 21:51

    Trop occupée à écouter l'arbre, elle n'avait pas fait attention à ce qui pouvait bien se dérouler autour d'elle. Une mauvaise habitude qu'elle avait de s'enfermer dans sa bulle, on le lui avait pourtant dit plus d'une fois. Quand la jeune femme était encore un Ange, elle passait son temps au milieu de ses rêves et autres fantasmes, son esprit et ses pensées regorgeant d'imagination, elle n'avait que faire de la réalité, et encore moins des autres. Toujours dans l'ombre des siens, personne de faible envergure qui n'attirait pas l'attention, elle se complaisait dans sa solitude peuplée de son imagination.
    Aujourd'hui humaine, elle devait prêter beaucoup plus attention à ses gestes, à ses mots et aux autres pour ne pas sortir de la masse. Elle était devenue très bonne au jeu de l'humaine, si bien que s'en était troublant même pour elle...

    Ce soir, seule dans les bois, elle avait baissé sa garde, persuadée qu'elle ne trouverait personne dans le coin. Il fallut qu'elle entende des pas pour se retourner, un air surpris et apeuré peint sur son visage. L'homme sortit de l'ombre, les mains en l'air comme s'il s'innocentait d'avance pour ce qu'il allait faire. Moréa s'adossa contre l'arbre, ses yeux noisette fixant ceux de glace de son nouveau compagnon.
    Elle avait déjà rencontré cette personne... une fois. Doucement, ses muscles se détendirent. Damon Salvatore, ou celui qui les avait sauvés, se tenait devant elle.

    Ce n'est que moi… Moréa si je ne m'abuse? Je sais pas si tu te rappelle, je suis Damon Salvatore…

    "Oui, je sais parfaitement qui vous êtes ..."

    Dit-elle d'une voix douce. Elle était étonnée qu'il se souvienne de son nom. Caziriel n'avait jamais marqué l'esprit de personne, et Moréa marquait à peine ceux de ses concitoyens. Penser que cet homme, si l'on pouvait le décrire ainsi, se souvenait de son visage et de son nom alors que tant d'autres, beaucoup plus charismatiques, étaient dans les limbes avec elle, l'étonnait fortement. Beaucoup s'étaient empressés de le remercier, Balthazar le premier, lui accordant toute faveur. La sorcière n'en avait pas eut l'occasion, laissant les autres passer devant elle, elle s'était toujours contentée d'observer de loin, silencieuse.

    "Dois-je exécuter une quelconque révérence pour le Prince des Vampires ?"

    Demanda-t-elle en glissant sur le flanc de l'arbre. Ses yeux scrutant les siens, elle laissait son corps longer l'arbre vers sa droite, prête à disparaitre derrière le maître centenaire. Elle n'était pas à l'aise, faire face aux gens comme il le faisait n'était pas son truc. Elle avait entendu toutes les histoires possibles à son égard, Balthazar semblait lui faire confiance, et ne disait pas de lui qu'il était leur ennemi. Mais qui croire ? Son mentor ou bien toutes les innocentes victimes dont les cadavres s'accumulaient dans son sillon.

    "Je cherche à échapper au silence..."

    Continua-t-elle, disparaissant derrière l'arbre. Une main retenant le plaid sur ses épaules, l'autre laissant sa paume caresser l'écorce.

    "J'étouffe..."

    Murmura-t-elle dans un souffle. C'était agréable de pouvoir parler à une personne contre qui elle ne devait pas protéger sa condition.

    "J'ai bien peur d'être d'une bien ennuyeuse compagnie."

    Elle apparut de l'autre côté de l'arbre, un doux sourire aux lèvres, sa silhouette se démarquant à peine de la ligne du végétal.

    "Et vous donc Monsieur Salvatore, que vous amène dans cette paisible forêt ?"
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Damon Salvatore
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MessageSujet: Re: Pour l'amour de Dieu   Pour l'amour de Dieu I_icon_minitimeMer 8 Juin - 20:47

Damon était venu dans cette forêt pour un tas de raisons. Peut-être allait-il trouver quelqu'un à se mettre sous la dent? Qui sait après tout… Mais néanmoins, c'était surtout pour le calme et la tranquillité que l'on pouvait aisément trouver en ce lieu. Les arbres ne parlaient pas, ou alors dans une langue qu'il ne connaissait pas et qu'il n'entendait pas malgré ses sens surhumains. Croiser cette jeune femme était un hasard des plus totales et il ne s'y était pas vraiment attendu. Mais en même temps, quand on voyait Balthazar, on pouvait s'attendre à tout de leur part. Balthazar était l'ange qu'il connaissait le mieux car il avait passé pas mal de temps avec lui. Mais l'homme n'était pas stupide. Il faisait confiance à Damon simplement car il était bien plus fort que lui. Mais le vampire n'était pas certain que le mot "confiance" soit le mieux choisit. Disons qu'il avait une dette envers lui et c'était la raison pour laquelle le sorcier n'avait pas encore tué le vampire. Que pouvait bien faire une sorcière au milieu de nulpart, d'autant que, s'il avait put la voir lorsqu'il les avait libéré, elle n'était pas venue à lui. Tant mieux, il n'avait pas fait cela parce qu'il voulait qu'ils le remercient mais qu'ils usent de leur pouvoirs pour le débarrasser de son père. Et aussi parce qu'Aria, la mère de Damon, descendait du grand amour de Balthazar et qu'elle lui avait confié le moyen de libérer ces êtres. Et cela ne plaisait pas tant à Damon d'avoir des créatures aussi puissante près de lui en particulier parce qu'il aimait être le plus fort. Mais comme à chaque fois, il avait un coup d'avance sur tout le monde et en l'occurrence, en les libérant, il s'était accordé un répit! Et tant mieux! Il observa la jeune femme que Balthazar lui avait présenté comme les autres d'ailleurs et il lui adressa un petit sourire. Elle devait sans doute savoir qui il était et tous les morts dont il était la cause. Il avait tué plus d'humains à lui tout seul que son père et son oncle réunis. Un vrai record sur pattes le vampire. Il avait d'ailleurs prit la peine de s'avancer en lui montrant ses mains pour ne pas qu'elle pense qu'il était remplit de mauvaises intentions, ce qui n'était pas le cas. Enfin… la jeune femme était plutôt pas mal dans son genre, physiquement très intelligente. Et de plus, autre raison d'être tenté par une belle demoiselle, c'était qu'il n'avait encore jamais testé ce que valait un ange au lit… Okay, c'était des créatures divines et tout mais ils devaient bien, de temps en temps, assouvir leurs pulsions? Ils n'étaient pas chaste à vie quand même? Cette pensée amusa fortement le vampire mais il la garda bien pour lui, se demandant si les sorciers avaient un pouvoir de télépathie. En fait, il ne savait pas grande chose d'eux et il n'aimait pas ça du tout. Elle finit par prendre la parole et il eut un petit sourire quelque peu amusé avant de la fixer droit dans les yeux. Au moins, elle se rappelait de lui et la douceur de sa voix sembla indiquer au vampire que l'échange serait pacifiste. En fait, elle aurait sans doute put le tuer sans même qu'il s'en rende compte et ça, c'était vraiment flippant. En général, c'était ses interlocuteurs qui avaient peur de lui. Et voilà qu'elle lui demanda s'il y avait une révérence à faire devant le prince des vampires et il baissa la tête, esquissant un petit sourire amer. Il finit par hausser les épaules.

Je ne suis pas votre prince, vous ne me devez rien. Et puis, je suis un banni, je ne dispose donc plus de mon titre.

Et oui, même chez les vampires c'était très mal vu que de tuer des humains. Surtout dans des conditions aussi énormes que le faisait le jeune homme. Alors bon, il n'était plus prince de rien du tout mais il était trop fier pour le reconnaître en général. Elle avait de la chance, il était très bien luné ce soir… ou c'était peut-être lui qui avait de la chance. Il l'entendit dire qu'elle était ici pour échapper au silence. Avec un petit sourire amusé, il regarda autour de lui. Pas un oiseau qui chante, pas un bruit de feuille… Juste du vent et des branches qui bougent… c'est vrai qu'ici, il y avait un bruit de dingue. Il haussa doucement les épaules en écartant les bras, montrant à la jeune femme qu'il ne comprenait pas trop ou elle voulait en venir.

Vous voulez échapper au silence dans une forêt au cœur de la nuit?

Il observa autour de lui avant que son regard ne s'attarde sur l'arbre contre lequel se trouvait la jeune femme. Il leva les yeux vers son sommet et fronça les sourcils. Ce serait donc vrai alors, ces gros machin qui permettaient aux humains de vivre étaient capables de parler? Son regard plongea dans celui de Moréa. Non, il ne la prenait pas pour une folle mais cela le surprenait. Lui qui pensait tout savoir sur cette planète… tout compte fait il avait peut-être encore du boulot. Il lui adressa un petit sourire.

Tu… vous… euh on peut se tutoyer? Tu les entends parler?

Il avait posé sa question en montrant les arbres avec sa main. Il l'entendit dire qu'elle étouffait et il baissa doucement les yeux au sol tout en se rendant compte qu'ils ressentaient à peu près la même chose. Il finit par hausser doucement les épaules quand elle lui demanda ce qu'il faisait ici. C'était bien trop long à expliqué mais il avait eut besoin de s'isoler. Parfois, quand il sentait une énorme envie de tuer des gens, il venait dans la forêt car il n'y avait jamais personne. Il fixa Moréa avant de lâcher un soupire.

Disons que… depuis que j'ai été bannis par mon père car je tuais trop d'humains, j'ai toujours été seul… je suis revenu récemment en ville mais je dois me cacher sinon il me tuera… et certains soirs, plutôt que de tuer des humains, je viens ici pour réfléchir… Mais si tu veux, je peux aller réfléchir un peu plus loin pour te laisser seule?

Non pas qu'il ait spécialement envie d'être seul, mais si elle préférait ça qu'être avec un tueur… après tout c'était un ange… Il fit la réflexion d'ailleurs tout haut.

Je comprendrais que quelqu'un comme toi ne veuille pas de quelqu'un comme moi…
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Moréa Doloniac
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MessageSujet: Re: Pour l'amour de Dieu   Pour l'amour de Dieu I_icon_minitimeJeu 9 Juin - 8:09

    "Un prince reste un prince, même s'il est dénigré. On ne peut nier sa naissance, le jour où votre père décédera vous aurez le droit et le devoir de prétention au trône."

    Pour elle c'était d'une logique imparable. Les êtres se succédaient les uns aux autres, avec plus ou moins d'amour les liant. Dans le cas de Damon, c'était plus de haine qu'autre chose qui en liait les membres. La sorcière ne jugeait pas, on ne peut pas plaire ni aimer toute le monde, du moment que cela ne menaçait pas l'Humanité.
    Bien entendu, Damon à lui tout seul était une menace mondiale, mais Balthazar leur avait formellement interdis de toucher au vampire. Après tout ils avaient tous une dette envers lui, Moréa s'était donc fait une raison, de toute manière il y avait bien assez de catastrophes à maitriser dans cette ville en plus de Damon.

    La paume contre l'écorce, elle laissait planer le silence comme quoi la forêt était bien trop tranquille pour fuir l'absence de bruit. Elle se contentait de le regarder, d'un point de vue logique les arbres ne parlaient pas. Voir la curiosité traverser le regard du vampire n'avait pas de prix, elle aimait susciter ce genre d'éclat dans les iris. Le jeune homme trébucha dans ses mots, lui demandant un échange plus intime par le tutoiement. Elle se contenta de sourire doucement avant de répondre à sa question.

    "Ils ne parlent pas si c'est ce que tu demande. Ils vivent. En tant que créatures divines, nous sommes très liés à la vie, à l'existence, que ce soit des hommes, de la nature... En posant ma main contre lui, je peux ressentir sa tranquillité, la sève qui bat en son écorce. L'imagination fait aisément le reste. Si tu as envie de sentir la vie sous tes doigts, ne cherche pas la logique... imagine-le, la sensation viendra à toi si tu es sincère dans ta démarche."

    Des paroles qui avaient plus ou moins de sens. Ils n'étaient plus des anges, leurs ailes leur avaient été arrachées dans une extrême douleur. Avant, la nature et eux ne faisaient qu'un puisque tous créations de Dieu, communiquer était une seconde nature. Il ne leur restait plus que le "contact", pouvoir établir une faible connexion avec ces êtres végétaux. Assez pour ne plus se sentir seul et abandonné.

    "Je connais la solitude..."

    Elle baissa les yeux, écoutant les paroles de son compagnon pour la nuit. La première fois qu'un vampire se confiait un tant soit peu à elle. Ces créatures apparaissant souvent comme le fléau de l'humanité avaient donc aussi leurs propres sentiments, leurs désirs et surtout, leurs peines. Elle se redressa, regardant le vampire comme si c'était la première fois qu'elle le voyait. Pas de pitié dans les yeux, non c'était plus une révélation. Les créatures décrites dans leurs livres n'étaient pas inhumaines... Une chose qui allait à l'encontre de ce qu'elle avait apprit d'eux. Ils avaient un libre arbitre.

    "Au contraire, je cherche la compagnie."

    Sa silhouette se détacha de celle de l'arbre avec douceur. Elle débrida ses facultés, laissant la grâce l'emporter sur ses gestes, cessant de prendre ses postures humaines. Sous le faible éclairage de la lune entre les feuilles, son apparence semblait redevenir irréelle, illusion ou réalité ? La question restait entière, mais la manière dont elle marchait vers lui n'avait plus rien d'humain.

    "Les êtres tels que moi sont certainement les plus indiqués pour frôler l'existence des êtres tels que toi."

    Elle s'arrêta à un ou deux pas de Damon, lui faisant face, soudainement confiante, le visage légèrement relevé vers le regard de glace du vampire. Grande solitaire elle-même, elle ne cherchait pas à déchiffrer son être ou ses paroles. Un peu de compagnie était la bienvenue, tous deux dangereux l'un pour l'autre, ils n'oseraient pas s'agresser, cela leur laissait terrain pour discuter et échapper un peu à la mélancolique solitude.
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Damon Salvatore
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MessageSujet: Re: Pour l'amour de Dieu   Pour l'amour de Dieu I_icon_minitimeSam 11 Juin - 13:16

Entendre un être comme la femme qui se trouvait devant lui, un ange donc, parler de sa nature de vampire et sa qualité de prince ne laissa pas indifférent le vampire. Ses paroles étaient justes et remplies de sagesse mais... Elle le blessaient en même temps. Cette belle sorcière était la seule à penser la même chose que Damon, qu'il restait malgré tout un prince et que jamais cela ne changera. Les autres vampires l'avaient oubliés et quand ils se rappelaient de lui, la plupart le détestaient... Ce n'était guère réjouissant après tout... Cela ne donnait pas envie de récupérer le trône. Et puis, pour pouvoir y prétendre, encore faudrait-il que celui dont les fesses étaient posées dessus veuille soit le laisser partir ou bien qu'il soit forcé de le laisser. Personne, hormis les sorciers, n'avait la force de tenir tête au roi des vampires. Et c'était bien pour cette raison qu'il les avait libéré, pour qu'ils libèrent ce monde de Lestat et Vlad Salvatore. Alors évidemment, ce n'était pas aussi simple étant donné que certains d'entre eux étaient devenus encore pire que les humains ou les vampires. Le jeune homme observa la belle demoiselle droit dans les yeux, se demandant si elle était au courant de l'accord entre lui et Balthazar et si c'était pour cette raison qu'elle n'essayait pas de se débarrasser de lui... Il avait déjà vu le maître des sorciers régler son compte à un vampire et Damon était resté scotché. Rapide, violent et efficace! Il s'était dit que, peut-être, il avait fait une bêtise en les libérant des limbes. Mais heureusement que Balthazar était quelqu'un avec qui on pouvait négocier. Et Damon excellait dans le monde des affaires, c'était un de ses grands atouts. Et puis, il aimait avoir une longueur d'avance sur les autres, c'était un peu sa marge de sécurité. Aux paroles de Moréa, le vampire esquissa donc un petit sourire et il haussa les épaules.

Je veux et j'aurais le trône. Votre patron m'a promit de tuer mon père vu que je ne peux le faire moi-même. Seule une créature de Dieu peut tuer l'enfant du diable! En échange, une fois sur le trône, je me suis engagé à faire cesser les morts humaines! Croyez-vous en un tel accord? Pensez-vous que nos deux camps puissent cohabiter?

Il tuait des humains par soif mais aussi par plaisir et elle tuait des vampires et des lycans... Comment une quelconque union pouvait-elle naître entre eux? En réalité, plus rien n'avait de sens à Raccoon. Les êtres surnaturels devaient s'allier pour repousser le fléau qui menaçait l'humanité: le virus T²... Il transformait les humains en des créatures encore pire que les vampires ou les loups-garous... Lorsqu'elle reprit la parole, le jeune homme balaya toutes ces pensées pas très utiles par cette belle soirée afin de se concentrer sur ce que disait Moréa. Il aurait tout de suite sut qu'elle n'était pas humaine même s'il ne la connaissait pas, rien qu'à sa façon de parler. Bien qu'elle ait perdu ses ailes, elle restait un ange. Dans le fond, ils étaient pareils tous les deux. Deux créatures surnaturelles dénigré par les leurs. On avait coupé les ailes de Moréa et banni Damon... Et tout deux voulaient retrouver la place qui était la leur. Il lui adressa un petit sourire, la regardant s'approcher de lui tout en l'écoutant reprendre la parole. Il était en train de prendre goût à cette conversation qui était à la fois plaisante mais aussi très intéressante. Il eut un petit sourire et il se tourna vers l'arbre le plus proche, déposant sa main dessus. Il tourna la tête vers la jeune femme et il lui adressa une petite moue amusé, air de dire « que je me sens stupide » mais ce n'était pas du tout ce qu'il essayait de faire passer. Il ne parvenait pas à sentir quoique ce soit sous sa main, ou alors peut-être qu'il sentait quelque chose mais sans trop le savoir. Il finit par retirer sa main avant de fixer la jeune femme avec son calme éternel.

Je doute qu'une créature comme moi puisse être très sincère... On est si différents et pourtant, on a tant de points communs...

Il eut un petit soupire avant de pencher légèrement la tête sur le coté. Son regard parcourut la totalité du corps de la jolie jeune femme et il lui adressa un petit sourire avant de se rapprocher tout près d'elle, se collant presque à l'ange. Il n'y avait aucune idée derrière ce rapprochement, quoi qu'elle était vraiment à son goût et qu'il l'aurait volontiers « goutée » de manière plus poussée mais il devait se retenir, cela valait mieux. Sinon elle risquait d'avoir envie de lui botter les fesses, chose qu'il ne pourrait pas supporter. Elle lui avoua qu'elle recherchait la compagnie et Damon se rendit compte qu'il serait tout sauf une bonne compagnie pour elle. Après tout, il n'était doué que pour trois choses: tuer, draguer et se battre! Sa vie se résumait à ces trois petits plaisirs qui ne devaient pas être du goût de la jeune femme. Il l'observa droit dans les yeux, buvant ses paroles, se plaisant dans le charme du son de sa voix... Il finit par hausser les épaules.

Tu disais tout à l'heure ne pas être de bonne compagnie... mais je suis pire! Je ne sais que tuer, me battre et draguer... Ce ne sont pas vraiment des choses à faire devant un ange...

Une main du jeune homme se leva pour venir caresser la joue de la jeune femme mais il stoppa son mouvement à quelques millimètres de son visage. Un suppôt de Satan avait-il le droit de poser la main sur la fille de Dieu? Allait-il être frappé par la foudre pour ce geste? Il prit le risque, et sa main vint délicatement caresser la joue de l'ange.
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Moréa Doloniac
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MessageSujet: Re: Pour l'amour de Dieu   Pour l'amour de Dieu I_icon_minitimeLun 13 Juin - 10:51

    Moréa n'était au courant de rien, Balthazar restait un être assez secret, dont les raisons n'étaient jamais exposées. Sa parole faisait loi parmi les sorciers encore du côté des humains et c'était aussi pour cela que plusieurs d'entre eux avaient viré de bord, ça ... tout comme la traitrise des humains à leur égard. Caziriel avait vu les membres de son clan les délaisser, les uns après les autres, dans un déchirement aussi douloureux que celui subit par ses ailes. Les sorciers du bien haïssaient à présent ceux du mal, Moréa faisant partie des très rares à ne pouvoir leur en vouloir. La raison à cela étant un ange dont elle avait toujours été amoureuse du temps de leur Paradis. Un homme à présent qu'elle ne pouvait aimer ni détester.

    "N'oublies pas que le Diable lui-même était un ange ... plus beau et plus pur que le Créateur lui-même."

    Lucifer ... Dieu en était tellement fier! A l'origine de tous les anges, il fut créé, et on l'éduqua en tant que merveille. Pas étonnant donc que celui-ci ne se fourbe dans l'orgueil et la démesure. Dieu avait fait une erreur en le hissant si haut... La chute fut terrible aussi bien pour l'un que pour l'autre. C'était certainement pour cela qu'IL leur avait arraché les ailes. De peur de voir la naissances de nouveaux Lucifers...

    "Plus de meurtres ? Pardonne-moi de ne pas y croire un instant. Tu es à l'origine de tant d'entre eux que je t'imagine mal en protecteur de l'Humanité. Mais j'espère me tromper, la cohabitation serait possible si chaque camp savait respecter les règles établies en harmonie. Chose aisée pour les gentils ... mais les méchants aiment trop braver ces règles, c'est l'adrénaline..."

    Elle s'était amusée à reprendre les concepts des gentils et des méchants... comme les enfants. Une manière d'ironiser la situation certainement. Il n'y avait plus de bien ou de mal sans complexité de nos jours. Seuls les idiots se fermaient dans les catégories du blanc et du noir, occultant le gris et son large camaïeu.

    "Cependant une alliance est possible ... nous avons un ennemi commun."

    Dit-elle d'une voix plus faible. Les zombies étaient un fléau que tous devaient combattre. Cette alliance improbable pourrait être propice à une harmonie des camps. Chacun son territoire et les vaches sont bien gardées. Une utopie encore...

    Un franc sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Voir le vampire poser sa main contre une écorce sans aucune conviction et avec cette adorable moue ne pouvait provoquer un amusement sincère.

    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron ... un vieil adage qui en vaut des centaines. Peut-être qu'un jour tu seras prêt à te laisser submerger. Il n'est jamais facile de se laisser dominer par quelque chose que l'on ne connait pas Damon."

    Un prince vampire dont elle avait entendu parler pour son allergie féroce à l'autorité, ou toute forme de barrière à sa liberté, quelle qu'elle soit. C'était un prédateur, un chasseur, impossible à apprivoiser. Un homme qui aimait dominer, ce n'était donc pas une question de sincérité pour lui, mais une question de contrôle. Tant qu'il ne lâchera pas sa garde, rien ne pourra influer en lui.
    Elle baissa les yeux à ses mots, la différence et à la fois la proximité de leurs caractéristiques, une chose qui lui avait traversé l'esprit un peu plus tôt.

    "On cherche tous notre place, condamnés à ne jamais voir une ride sur notre visage, dotés de pouvoirs qui dépassent l'entendement des humains."

    Les vampires étaient condamnés à la vie nocturne et à se nourrir sur les autres hommes, les anges n'étaient pas plus humains qu'eux. La Terre était un endroit pour les êtres humains, aucune autre espèces n'était destinées à vivre parmi eux, qu'elles soient contre ou avec eux.

    Moréa laissa cette dernière idée la submerger, une légère pointe de désespoir dans le coeur. Son corps n'eut aucune réaction à l'approche de Damon, elle se contenta de relever ses yeux noisette. Son visage était si près qu'elle put en découvrir tous les détails. Il n'y avait pas à dire, cet homme possédait une beauté qui aurait fait pâlir le Paradis. Le visage de la tentation ultime, des yeux aussi profonds qu'un gouffre où la noyade était la seule issue, une mâchoire acéré témoignant de sa puissance, u sourire malicieux pouvant réveiller toutes les coquineries... La pomme dans laquelle n'importe quelle femme rêverait de croquer.
    Elle sourit, amusée par les trois pêchers mignons du vampire.

    "Je suis de très ennuyeuse compagnie pour dire vrai. Alors que tu n'es qu'action et violence, je ne suis que rêve infondé et calme. Si tu es mon pire alors je suis le tien. Tu es ici pour éviter de tuer, te battre avec moi ne serait pas forcément dans ton intérêt, ce qui élimine déjà certaines activités qui font de toi un mauvais compagnon de nuit, il ne faut donc pas perdre espoir."

    Un sourire assuré se peint sur son visage, naïve enfant qu'elle était. La main de Damon se dirigea vers elle sans qu'elle ne s'en rende compte, ce n'est qu'à son hésitation qu'elle sentit la présence de sa peau si proche de la sienne. Le coeur de Moréa se souleva, ce n'était pas la première fois qu'un homme allait poser sa main sur son visage, mais pas la cinquième pour autant.
    Ange, Caziriel était éprise d'un autre sans jamais se dévoiler, une fois envoyée sur Terre, elle avait passé sa vie à courir après les impurs. Quand les autres avaient commencé à s'établir une vie auprès des humains, se mariant et découvrant l'amour, elle ne trouva pas sa place et se réfugia dans des couvents. Les hommes n'avaient que faire d'une femme, si elle soit-elle, qui passait son temps dans l'ombre et ne faisait que rêver dans son coin. Il était arrivé, dans ses siècles d'existence, qu'un homme ou deux caressent son visage, mais rien de plus, une extravagante de passage les dérobaient toujours, et elle s'était toujours montrée incapable de se battre pour ça. Puis les limbes arrivèrent ... Intouchée, elle demeurait donc, aussi pur qu'au premier jour.

    Les doigts du vampire finirent par se poser sur sa peau.
    Spoiler:
    La peau glacée sur la sienne rafraichie par la nuit ne surprit pas Moréa mais lui rappela qu'il n'était pas un homme comme les autres. Elle n'en apprécia pas moins l'attention avant se faire un pas sur le côté, son visage glissant de la main de Damon en s'écartant. Ce n'était pas un rejet, mais une sécurité. Elle ressera le plaid autour de ses épaules et ajouta d'une voix douce.

    "Gardes ces gestes pour celle qui te fait tourner la tête..."

    Ils auront bien plus de valeurs aux yeux de cette belle qu'à ceux de Moréa qui n'y connaissait rien. Elle s'était faite cette idée de solitude éternelle, et le prenait plutôt bien en fait. Elle avait une mission dans sa vie et était à perdre l'existence pour la satisfaire.
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