Resident Evil Requiem
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 Comme le monde est petit [PV Leon S. Kennedy]

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AuteurMessage
Alice Cunnigham
✿ BETWEEN DARK & LIGHT
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Alice Cunnigham


● Avatar Crédit © : i-dream-again
♦ Ta célébrité : Ashley Greene
♦ Messages : 59
♦ C'est quoi ta nationnalité ? : Française
♦ T'as une proie ? : pas pour le moment
♦ T'es de bonne humeur ? : toujours
Comme le monde est petit [PV Leon S. Kennedy] 17.14

Feuille de personnage
♦ Quel est ton groupe: Vampire Noble
♦ Depuis combien d'année es-tu en vie ?: 4500 (une bagatelle)
♦ YOUR RELATIONSHIP'Z:

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MessageSujet: Comme le monde est petit [PV Leon S. Kennedy]   Comme le monde est petit [PV Leon S. Kennedy] I_icon_minitimeVen 14 Jan - 0:30

Un besoin étrange de me changer les idées ce soir. La nostalgie du temps où je pouvais encore sortir dans la rue sans avoir peur d’avoir une horde de vampire qui risque de me tomber dessus d’une minute à l’autre me manque. Vivre cachée commence à peser sur mes maigres épaules. Alors ce soir j’avais envie de revenir dans le passé, peut être à mes risques et périls mais au moins me sentir normal le temps de quelques heures, pouvoir flâner dans les rues bondées sans attiser les regards, rentrer dans un magasin et regarder tous les nouveaux vêtements qui sont aujourd’hui à la mode et pouvoir me les acheter. Car oui, malgré notre situation de fugitifs nous avons pas mal d’argent. Cela permet de subvenir à nos besoins essentiels.

Mais ce soir je voulais quand même prendre le risque. Sachant que je risquais ma peau. Mais cela valait le coup pour quelques minutes voir heures de bonheur instantané. Par contre je ne m’aventurerais pas dans les grosses artères, justes des petites rues pour le plaisir de me balader en ville. Je me rendis dans la chambre me permis une tenue des plus normales pour sortir, un jean slim de couleur bleu avec un t-shirt blanc et une veste à capuche en tissus grise, une paire de ballerine et le tour était jouée. Je préférais ne pas me maquiller de trop, comme à mon habitude en fait, un trait de crayon noir, du mascara et un léger far à paupière clair me suffisait amplement.

Je sortis prétextant un besoin de prendre l’air dans la forêt. Je n’avais menti qu’à 50% mais c’était pour le bien de tous, je préférais m’y rendre à pied, marcher me faisait le plus grand bien. Je sentais la brise fraiche sur ma peau, la lune était pleine et aucun nuage ne venait obscurcir la luminosité de ses rayons argenté. Je me sentais bien, tellement que je n’arrivais pas à me décollé un léger sourire sur mes lèvres. Je ne pensais plus à rien, je me sentais libre et légère. Je croisais de temps à autre un lapin ou un écureuil qui s’empressaient de rentrer dans leur terrier pour y passer une nuit bien reposante.

Mes pas me conduisirent enfin hors du bois. J’arrivais enfin en ville, les lumières de partout, les vitrines animées et musicales. J’avais oublié combien Mystic Falls était magnifique de nuit. La foule y était bien au rendez-vous et tous les mondes s’y mélangeaient, alcooliques, snobes, hard-worker, buisness man, clochards… Il y avait de tout mais la mixité fait cette particularité qu’elle est agréable.
Je pris soin d’éviter après quelques minutes d’observation, la grande artère et m’enfonça dans la rue George VI, le réverbère clignotant comme dans les vieux films glauques. Mais, étrangement, cela ne me faisait rien, je me sentais de trop bonne humeur pour pouvoir me méfier de quoi que ce soit ce soir. Rien ne pourrait gâcher cet instant magique de ma redécouverte du monde.

Soudain j’entendis une sorte de cri étouffé, comme-ci quelqu’un agonisait. J’avais oublié cette partie sombre de Mystic Falls où les gangs règnent en maître absolus et font leur lois quoi qu’il arrive. Curieuse que je suis, l’un de mes plus gros défaut il faut être franc… Je m’aventurais dans la rue Sheldon Edward, ruelle dont j’avais l’habitude de squatter pour échapper à ma vie de gosse de riche. J’en avais passé des moments dans cette ruelles, c’est ici que je trouvais l’inspiration pour écrire tous mes articles et c’est bien ce qui me valus plusieurs pris de renoms, j’aimais y venir aussi pour a tranquillité, ce que j’aimais c’est grimper sur le toit par l’échelle de service et y regarder la brume envahir petit à petit la ruelle, jusqu’à vous croire au dessus des nuages, la vue y es splendide, vous y voyez toutes les lumières de la ville comme des milliers d’étoile dans un ciel presque imaginaire.

Et ce soir c’était le cas, le brouillard était déjà tombé dans la ruelle ce qui rendais ma vue difficile, je ne pouvais qu’entendre des portes de véhicules claquer et le bruit d’un moteur démarrer en trombe, au loin une silhouette sur le sol, appuyée contre le mur, sans aucun autre bruit. Il devait être l’homme que j’ai entendu tout à l’heure, ne réfléchissant à rien d’autre je me précipitais vers le vieil homme en sang, en pleine agonie, pas loin de la mort, ne remarquant absolument la présence d’un autre homme à quelques pas de là. Le temps que je lui demande son nom il me montra juste la brume du doigt et lâcha son dernier soupir. Je n'avais pas faim et n'avais nullement besoin de me nourrir par gourmandise. Je laissais donc là le cadavre reprenant ma marche solitaire. N'étant en rien altérée par ce que je venais de voir. Soudain je senti une main sur mon épaule. Mon sang ne fit qu'un tour et je me retournais prête à mordre, quand jeu l'agréable surprise de voir un beau jeune homme, brun avec des yeux bleus envoutant et un sourire de tombeur, Léon.

"Léon, que fais-tu tout seul ici ?"

Je lui souris complétement soulagée. Il était certes humain mais il faisait bien partis des seuls que je n'avais pas envie de croquer, et le seul avec qui j'avais envie de paraitre comme une humaine. Je me sentais bien avec lui, et nous étions proche. Si quelqu'un découvrait que j'entretenais une telle relation avec un simple humain je pense que je passerait un sale quart d'heure, et peut être même le dernier. Et si lui se rendais compte que je lui avais menti, qu'en réalité je suis une vampire... je n'ose imaginer sa réaction, je n'ai absolument pas envie de le perdre.

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