Qui y a-t-il dans votre Ctrl + V ?

Kimberly. Soit la blonde entre les deux. Nunuche. Ittéligente. Maladroite. Prévenante. Franche. Naïve. Tous ça. C'était un mélange fou. Une sorte de bombe à retardement. Mais qui ne fait pas vraiment mal. Plutôt une bombe ou des peluches et des coeurs voleraient dans tous les sens. Ouais. Puis dans sa tête, c'était pas la même ambiance qui régnait dans celle des autres. C'était genre les Bisounours au pays des barbes à papa. Cela colle pas. Mais ce serait marrant à voir. D'ailleurs au fond, elle aurait bien aimée qu'il y ai une série de ce genre, car, oui elle était friande de ce genre de séries. Mais pour son plus grand malheur, et le plus grand bonheur des autres, cela n'avait jamais vu le jour ! Alors, elle se contentait de regarder des autres trucs, moins nul mais, tout autant chiant. Pour le moment, c'était pas vraiment le temps de penser à ça. Pour le moment, elle devait survivre à une une réelle épreuve. Seulement voilà. Elle était dur. Trop même. La totalité de ses muscles lui criaient d'aller s’asseoir dans son canapé. Mais, il était là. Et voilà qu'elle s'imaginait les scénarios les plus stupides les uns que les autres. Genre ils allaient tous le deux, se mettre tranquillement devant la télé, et regarder silencieusement, tout en grignotant des trucs sucrés, qu'elle pleura ensuite, et ils iront dormir chaqu'un de leurs côtés. Ce qui se passait était bien trop l'inverse. Alors, les battements de son coeur s'accéléraient alors, qu'elle essayer de reprendre son calme. Retenant presque son souffle de peur qu'il ne trahisse son calme, son petit brin de calme, et surtout son stress. C'est faux. C'est vrai. Le risque était présent. Oui. Mais lequel ? Kimberly n'aimait pas le statu qu'elle avait. Elle ne l'aimait pas. Etre tellement impuissante la bouffait de l’intérieur. Elle aimait être innocente. Elle aimait ne jamais avoir ce genre de sentiments. Elle aimait ne pas avoir eu, jusqu'à maintenant, ce genre de scénario, ce genre de moment. Même si tous cela elle les savourait en ce moment même. Elle ne l'avait jamais vu, il ne lui rappelait personne, et il arrivait à être comme ça avec elle. Bravo l'artiste.

Elle ne tentait rien. Elle n'essayait pas de se montrer confuse. Mais, cela se voyait. Kimberly était en ce moment même un livre ouvert. En revanche. Elle ne le pensait pas comme un réel danger. Même si maintenant. La seule envie qu'elle avait été de lui dire : « Désoler mais, en fait, le canapé est cassé ! Alors je suis désolé mais, je ne peux pas t'aider ! » Mais au fond elle, elle lui faisait confiance, pour une quelconque raison. Elle allait ramasser son téléphone, mais, il l'avait fait bien avant elle. Elle était perdu, c'était normal après tout. Il était sortit de nul part. Elle ne le connaissait que très peu. Que voilà, il osait lui voler ses lèvres, rien qu'un moment. Alors, dans le fond. C'était la guerre. Si oui il fallait lui en vouloir. Si non il ne fallait pas. Chance ou malchance. Dans ses pensées elle allait même jusqu'à en oublier sa présence. Elle releva son regard vers celui du jeune homme. Le quittant aussitôt qu'elle l'avait regarder. Elle le déposa ensuite sur la silhouette provocatrice toujours là, devant elle, qui la narguait toujours un peu plus, chaque seconde. Elle restait sourde aux cri d'agonie de son crâne. Elle ne savait pas vraiment où regarder. Par peur de sombrer. La suite promettait de valoir le coup. Enfin seulement pour lui. Elle, elle ne savait pas encore. Lui était bien content. D'après ce qui laissait voir. Il avait l'air assez content de lui. Pour aucune raison apparente. Puis elle repris son téléphone évitant le regard du jeune homme. Mais, le contact était bien là. Le froid encore une fois. Frisson. Elle ne comprenait pas pourquoi il était aussi froid, mais, ce n'était pas le moment de s'en rendre compte. Elle le regarda, et elle sombra dans ses yeux, appelant quelqu'un, un S.O.S. Le bateau avait sombré dans le bleu magnifique de ses yeux. Et apparemment elle ne savait pas nager pour le coup.

« C'est... très gentil... mais, je ne peux pas me résoudre à laisser une jeune femme dormir sur un canapé…

Ce ton. L'intonation. Le chuchotement. Plus sexy. Tu peux pas. Le contenue de ses paroles. Sexy. Sexy. Sexy. En tant normal. N'importe qu'elle fille s'aurait jeter sur lui. Car oui. Kimberly flanchait de plus en plus. Il ne l'aidait pas particulièrement aussi, en fait. Elle pouvait en tomber presque dans le sommeil. Ce chuchotement, elle en avait fermer les yeux tellement. Plus il continuait plus, elle n'aimait pas. Son cerveau se battait. Plus il se battait, plus elle savait que l’extérieur ne ressemble pas à l’intérieur. Elle ne l'avait pas vraiment jugé. Là, elle avait l’opportunité de l'examiner, en long, en large et en travers. Le calme se disputait à l'agacement. Le stress se disputait à l'adrénaline. Agacement de ce "putain" de jeu. Elle commençait a en avoir marre. Mais, ce n'est pas pour autant qu'elle voulait l'arrêter. Puis, elle l'avait provoquer, sans même s'en rendre compte. Mais, tout de même. Rester calme est un bien grand mot. Comment le rester face à lui ? Damon. Bouh. Frisson, s'invitant sur son échine. Dans son être, elle s'auto-congratulait. S'applaudissant de ça merveilleuse idée de l'avoir laisser ici, chez elle. Dans les deux sens. Elle le voulait et elle ne le voulait pas. Elle réouvrait ses yeux, timidement.

« Au pire, on pourrait partager le sofa jusqu'à ce que le sommeil nous gagne non ? »

Boum. Coup de massue. Plus hot, tu crèves. Pour la première fois depuis longtemps, elle perdit la parole. Elle ne savait pas vraiment quoi dire maintenant. Damon était un comique. La pensée que cette phrase n'était pas physique l’effleura. Bien que timidement. Elle comprit que non. Rien d'sa se passera. Allez Kim'. Reprend du power ! Tu fais légèrement pitié ! C'est clair. C'est clair, que là. Fallait qu'elle prenne sur elle. Car au fond, elle pense certainement que cela n'est qu'amical. Ou pas. Cela était ridicule. Elle regarda vers la gauche, là ou se trouvait une chaise, là ou elle avait posé sa veste, il y a peu. Tout en longeant le mur.

« Oui, enfin non... Pose ta veste sur la chaise... Haem... Et fait comme chez toi... Si tu veux, j'te laisse seul ici et moi je monte dans ma chambre... »

Elle avait refuser le fait qu'il devrait partager le sofa, et cela jusqu'à ce qu'ils s'endorment. Sans vraiment s'en rendre compte. Puis le "Si tu veux, je te laisse seul". C'était plutôt. J'veux pas rester, alors fait comme chez toi, et surtout, éventuellement, vient pas me voir. Sauf que là, Kimberly, dans tout les cas, elle gagnait à sa perte. Il avait réussi à la faire flancher, et ça rien qu'en un regard, en un baiser et en un contact. Nouvelles ondes. Elle alla vers le salon, tous en regardant plus d'une fois derrière elle, histoire de chopper de trois trucs à grignoter. Elle cherchait, elle cherchait. Puis oui. Les médicaments, histoire de dormir plus vite. C'pas bête ! Cherche, cherche, ma fille. Et vite. Sinon tu changeras d'avis. Sinon, t'iras de plus en plus loin, tu dépasseras encore plus tes limites. Elle prit quelque trucs et se retourna vers lui.

« Je vais dans ma chambre... Je te laisse seul... Je vais regarder mes séries débiles... »

Excuse. Mensonge. Elle allait plutôt fermer sa porte à clef, ouais. Vous laisseriez, vous, un inconnu chez vous ? Surtout s'il vous perturbe autant ? Elle était perturber, la pauvre, elle ne le connaissait que très peu, et voilà, que... Voilà ! Elle allait partir. Elle allait longé encore une fois les murs. J'vous jure. Mais, encore une fois. Elle tomba de sa barque. La barque qu'elle avait. Celle qui la retenait vivante. Dans les yeux de Damon.